A Tree in Central Park1a3

Concept

J'ai commencé à prendre des photos à l'âge de 6 ans. Étant le fils d'un photographe renommé, il était tout à fait naturel pour moi d'avoir un appareil photo entre les mains dès mon plus jeune âge. En outre, comme mon père photographiait des œuvres d'art de renommée mondiale, j'ai été très tôt exposé aux maîtres, car il y avait chez moi plus de 100 livres d'art dans lesquels figuraient les œuvres de mon père. À l'origine, je n'avais pas l'intention de faire carrière dans les arts, étant doué pour les sciences. Mais au cours de mes études, ma fascination pour la photographie a commencé à exercer une attraction radicale, et j'ai mis de côté les sciences pour me consacrer à la photographie. Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier parfaitement un moment réel, mais de projeter une vision interne de ce moment, une réalité subjective... J'ai commencé à faire presque exclusivement des photographies à images multiples, afin de pouvoir montrer cela. J'ai continué à travailler exclusivement avec des expositions multiples jusqu'au milieu des années 90, époque à laquelle j'ai mis de côté mes activités artistiques pour poursuivre une carrière dans la vente de produits financiers. Au début des années 2000, après avoir fait carrière dans la vente de produits financiers, je suis revenu à la photographie. Mais avec le temps, j'ai décidé de ne produire que des images à exposition unique. Bien que leur structure soit moins compliquée, elles représentent toujours une vision subjective du monde, étant presque totalement abstraites - certaines graphiquement simples et pures, mais d'autres encore très complexes. Comme une grande partie de mon art photographique est abstraite et non représentative, on me demande souvent "de quoi s'agit-il ?". En général, je n'aime pas répondre à cette question, car j'estime que l'œuvre elle-même doit transmettre un sentiment, une émotion ou une pensée spécifique au spectateur. Je pense que si je dois dire au spectateur ce que j'attends ou ce que je veux qu'il voie, l'œuvre n'a en quelque sorte "pas fait son travail"), Je vois souvent dans ces reflets des formes fantastiques qui me rappellent des choses du monde réel qui ne seraient normalement jamais associées au matériau ou à l'objet qui produit ces reflets. C'est bien sûr subjectif et je m'attends à ce que le spectateur se souvienne d'autres objets qui sont plus en rapport avec son état d'esprit particulier au moment où il regarde mon art ; s'il se trouve qu'il voit ce que je vois là, c'est pour moi une coïncidence propice, mais pas nécessaire - il suffit que le spectateur voie quelque chose d'intéressant dans l'image, ou qu'il ressente quelque chose de particulier à son sujet, c'est très bien. Je suis également en admiration devant la beauté pure de la nature, et c'est pourquoi je fais beaucoup de paysages et de marines. Cependant, je souhaite présenter différentes possibilités de perception de cette "nature". Il ne s'agit pas d'une tentative d'"amélioration" de la nature, mais plutôt d'ajouter des points de vue supplémentaires à sa totalité. Par exemple, on peut faire de nombreuses photographies d'une même vue de montagne dans différentes conditions météorologiques et d'éclairage. Aucune d'entre elles n'est "plus précise" ou "meilleure", elles montrent simplement des aspects supplémentaires de ce à quoi la montagne peut ressembler, et souvent je montre aussi des aspects de ce que j'imagine qu'elle pourrait ressembler. J'espère que cela permettra à l'observateur d'avoir une meilleure perception de la montagne.