Modes d'exécution Cette peinture à l'huile 'Neo Deco - 10-06-23' ressemble à une continuation des peintures cubistes de l'année dernière, interrompues par deux grandes œuvres. Il s'agit bien sûr de Psyche a& Amor 23-05-23 et Melina Noëlle - 18-04-23. Il est évident que j'ai eu du plaisir à les créer, mais cela m'a un peu manqué de créer ces huiles en l'espace d'une semaine ou deux. C'est la variété dans l'exécution qui me manque, je suppose. Parfois, j'ai envie de me perdre dans un monde complet dans lequel je peux vivre pendant des mois. C'est ainsi que j'ai développé l'idée de passer d'un mode d'exécution à l'autre. Parfois, je m'efforce de capturer l'essentiel très rapidement. À d'autres moments, il y a un besoin intérieur de raconter toute l'histoire. En fait, c'est la variété qui me fait avancer. Le deuxième processus Une autre raison pour un tel changement est que le stock de dessins réussis ne cesse de s'accumuler. Cette fois, j'ai choisi de mettre à l'huile mon dessin au crayon graphite "Roundism - 28-10-22 (vendu)". J'aime le concept que j'ai mis sur papier. Pour l'histoire complète, je vous conseille de cliquer sur ce lien. D'autres personnes semblent l'aimer aussi car je l'ai vendu rapidement ainsi que des tirages. Attendez une minute avant de me juger trop vite. Il ne s'agit pas seulement d'exploiter des dessins à succès. Cela impliquerait que je me repose trop sur mes lauriers. Même si je dois aussi vivre de mon art, il y a aussi ce défi artistique. On dit souvent que le dessin est le premier processus et la peinture le second. Cela ne veut pas dire que l'huile atteindra automatiquement le succès du dessin. Cézanne à mon service Transférer le concept du dessin était une bonne chose. Il est certain que je ne peux pas faire mieux en ce qui concerne le style cubiste et je me suis donc rapidement retrouvé dans une impasse. Comment faire à partir de là ? D'habitude, je laisse reposer le dessin pendant un certain temps et je vois ce que le lendemain peut m'apporter. Vendredi dernier, j'ai montré à un étudiant le portrait de Joachim Gasquet par Cézanne. J'ai déjà parlé de mon amour pour sa structure ouverte dans ma déclaration artistique sur le "Roundism - 22-03-18 (vendu)". Cette fois-ci, j'ai été inspirée par sa palette de couleurs. Le bleu foncé, presque noir, et les bords blancs granuleux contrastent joliment avec les teintes de la peau. Le soir, j'ai donc commencé à appliquer les peintures et à voir ce qui se passait. Équilibrer les teintes Même si le résultat préliminaire m'a apaisé les yeux, j'ai passé quelques jours à équilibrer les teintes. C'est-à-dire d'un point de vue quantitatif (et non sur la roue chromatique complète). Principalement des verts, des oranges et des bleus et quelques gouttes de jaune. Pas trop, car ce dernier prend facilement le spectateur à la gorge. J'ai également veillé à l'équilibre des saturations, en définissant plus de zones non saturées que de zones lumineuses. Le résultat est que les accents orangés ressortent vraiment. Le magenta a même l'air cool, placé directement à côté d'eux. Enfin, en l'honneur de Cézanne, j'ai conservé une structure souple, par exemple dans la région de la main à droite ci-dessous. Pas aussi lâche que son portrait de Joachim, mais j'espère qu'elle n'aura pas l'air trop chargée. Huile sur lin (60 x 80 cm) Artiste : Corné Akkers