Cette image est inspirée de "Lilies à Senju dans la capitale de Pâques" par Hiroshige II, 1886/7, qui était le numéro 17 de sa série "Thirty-six Selected Flowers". L'approche de la peinture de Weir a été influencée par les pays où il a vécu : l'Écosse, les Pays-Bas, le Japon, la Hongrie et l'Allemagne. Depuis 2005, il vit dans des pays où l'anglais n'est pas la première langue. L'expérience de la vie dans des villes où il ne pouvait (initialement) pas comprendre les mots écrits ou parlés se reflète dans son œuvre par l'imagerie utilisée. Weir aime créer une interaction entre des formes reconnaissables et abstraites. Le familier et l'étranger. Il est fasciné par la relation entre les symboles (par exemple, le langage et le symbolisme mythologique) et la variété des significations qu'ils contiennent. Ces systèmes de communication que nous créons, modifions et rejetons ont une nature éphémère. Les mots individuels perdent leur signification originale et changent, et peuvent avoir des significations différentes selon l'utilisateur. Des langues entières sont perdues, découvertes et créées. Les symboles qui étaient autrefois tabous ou progressistes perdent leur pertinence. Ces idées contradictoires et transitoires sont pour lui un point de confusion, d'humour et de bonheur. Les œuvres de Weir sont une façon de partager ces sentiments à travers un collage de couches de peinture, de motifs, d'objets trouvés et de textes.
Cette pièce est protégée par un vernis mat. Elle est signée d'un Hanko (tampon de nom), paraphée, datée et titrée au verso.