Cette œuvre montre l'idée que Parhelion se fait de l'esprit occulte du légendaire mage qu'était le roi Salomon. Encore aujourd'hui, Salomon est vénéré pour sa capacité magique à appeler et à commander les esprits, et les magiciens occidentaux de cérémonie les convoquent encore dans un triangle de liaison depuis la sécurité d'un cercle. Parhelion a mis du temps à réfléchir puis à exécuter cette peinture, car le dessin géométrique est très différent de son style habituel. Il montre le cercle magique avec le magicien (pentagramme) debout à l'intérieur ; l'hexagramme de l'union est son cœur. Le triangle est devant lui, attendant d'être rempli par l'un des 72 esprits qui voltigent dans l'espace qui l'entoure. Les noms des dieux et les écritures angéliques entourent le cercle et le triangle pour les protéger. Oh, et oui, il y a 72 éclaboussures de peinture qui représentent les esprits et leurs sigles !