Comme les graines de fleurs qui volent au vent, les immigrants entreprennent leur voyage en rêvant d'un endroit idéal. Ils s'enracinent et tendent leurs branches quelque part, mais plus ils sont sincères, plus ils s'isolent et parfois même, ils sont abandonnés dans le vide.
Dans les œuvres récentes de CHOI, les maisons ne sont pas dessinées comme quelque chose à s'installer mais elles doivent couler, flotter et dériver. Les maisons ou leur variante, les îles, représentent non seulement le lieu physique mais aussi le sentiment d'isolement, comme si l'on dérivait parmi les faibles liens avec les autres.