Cette œuvre d'art vibrante et fantaisiste, intitulée "cycle urbain : des chaussettes dans les rues aux chaussettes dans les airs", a été créée avec de l'encre, des crayons de couleur et du tissu. Elle capture l'énergie dynamique et les récits complexes de la vie urbaine. La composition présente un paysage urbain abstrait et audacieux, qui rappelle une autre œuvre de Skyler, "Castles", composée d'une palette de couleurs et de formes géométriques saisissantes qui évoquent la vitalité vibrante d'un environnement métropolitain. Ce qui ressort vraiment de cette œuvre, ce sont les formes flottantes en tissu bleu, dont le titre laisse supposer qu'il s'agit de morceaux de chaussettes, qui dérivent dans le ciel, introduisant un élément surréaliste qui ajoute une qualité onirique à la scène. Cette juxtaposition du banal - des chaussettes jetées - et du fantastique - des chaussettes transformées en nuages - invite le spectateur à contempler les histoires cachées et les transformations inattendues tissées dans le tissu urbain. Le titre suggère un voyage cyclique, où les objets jetés dans les rues prennent des formes nouvelles et inattendues. Cela reflète la résilience et l'adaptabilité inhérentes à la vie urbaine, où même les objets les plus ordinaires peuvent trouver un nouveau sens et une nouvelle utilité. Cependant, les chaussettes ne sont que des vestiges déchirés, transformés en nuages. Or, les nuages ne sont rien d'autre que de légères bouffées de vapeur d'eau... C'est ainsi que l'exposition "Urban Cycle : From Socks in the Streets to Socks in the Air" juxtapose l'existence urbaine avec des objets de tous les jours, faisant une déclaration sur les éléments bruts de la vie quotidienne qui contribuent à la grandeur perçue de la ville. La transformation des chaussettes flottantes en nuages soulève des questions sur les rêves, les caprices et le caractère aléatoire de l'existence urbaine - ce qui marche en bas dans les rues peut s'élever jusqu'au ciel, à la fois réutilisé et désintégré. L'œuvre d'art nous encourage à regarder au-delà de la surface et à découvrir les couches complexes de la vie urbaine, où les frontières entre le réel et l'imaginaire, ainsi qu'entre les puissants et les déchus, sont remarquablement minces.