Pas le Tour de France
Il y a quelques semaines, je suis tombé sur le Tour de Rijswijk. J'étais en route pour Delft, la résidence de Joannes Vermeer. Devant le Herberg Vlietzigt, ils sont passés devant moi en un éclair. J'ai donc essayé de capturer ce moment. On pourrait le décrire comme la tranquillité au bord de la rivière Vliet et le passage de la vélocité. Malheureusement, Vlietzigt aussi est passé en un éclair, à cause de la crise de Corona. J'espère qu'ils se risqueront à un redémarrage. Que le virus disparaisse lui aussi en un éclair.
Jumpin' Jack Flash
J'ai fait les photos bien sûr et après être rentré chez moi, j'ai pensé à une façon de représenter ce que j'ai vu. Je n'avais jamais fait de vélo avant, sauf dans mon enfance. Une première idée m'est venue à l'esprit. En regardant la moisson d'images, elle ne représentait pas ce que j'avais vu en réalité. Ce flash d'images m'a fait une toute autre impression. Si une image pouvait émettre un son, dans ce cas précis, ce serait "whiz". En outre, je me suis demandé quel plaisir ont les fans du Tour de France à rester assis tout l'après-midi et à voir leurs héros passer en un clin d'œil. Peut-être la caravane commerciale à l'avance avec tous les goodies distribués ?
Un mélange de styles
Après mon dessin au crayon graphite "Le retour des éléphants néerlandais à Gouda - 12-07-17", j'étais d'humeur surréaliste. D'un autre côté, j'avais besoin d'un peu de réalisme pour contraster l'impression plutôt surréaliste des vélos qui défilent. À cet égard, on pourrait parler d'impressionnisme surréaliste. C'est ce qui exprime le mieux mes sentiments à l'égard de ce moment flashy. Il n'y a cependant qu'un seul véritable élément surréaliste dans le dessin, qui se trouve dans le ciel.
Dessin au crayon graphite (Pentel 0,5 mm, 3B) sur papier Strathmore Bristol (21 x 29,7 x 0,1 cm - format A4)
Artiste : Corné Akkers