Evening tram in The Hague

Concept

Ma créativité est une démonstration de mon attitude envers le monde, les gens, les objets à l'aide des technologies numériques. Formulez la lumière du soleil et le bruit de la vague de l'océan dans une matrice bidimensionnelle d'art numérique. Ne copiez pas, mais ajoutez votre attitude, votre sourire, si nécessaire, ou votre tristesse. Faites en sorte que le spectateur devienne complice de la création de l'œuvre - au moment où il la regarde.

Je travaille avec les technologies numériques dans le domaine de l'art depuis les années 80 du XXe siècle. Je ne travaille pas seulement avec l'image - j'écris de la prose, de la poésie, j'écris de la musique, c'est pourquoi on m'appelle souvent un artiste intégral. Je veux exprimer en musique ou en mots ce qui ne peut être exprimé en graphisme, et je combine ainsi différents types d'art. Je complète l'image par la musique ou le mot.

Révéler l'essence des objets et des phénomènes à travers des outils graphiques, tel est le but de mon travail.

Je suis toujours intéressé par la découverte de nouvelles facettes de l'art numérique visuel - c'est l'art non figuratif, l'abstraction et bien plus encore.

En outre, j'aime contempler le monde qui m'entoure. Mon sujet préféré est la texture du monde qui m'entoure. Dans ma ville natale de Kiev, c'est la texture des murs des maisons, dans d'autres pays, c'est la texture de la nature environnante.
Dans ces œuvres, à partir de fissures et de taches de peinture apparemment aléatoires sur les murs des maisons, à partir de l'écorce des arbres, des images surgissent soudainement devant le spectateur. Inattendues, parfois tout simplement incroyables. Dans cette direction, l'essentiel est de transmettre cette image sans la modifier. Je ne fais que citer le monde sans le changer avec mon "amélioration" - il est très important de voir ce que le monde veut dire. C'est pourquoi je n'ajoute ni ne supprime jamais rien. Et la tâche du spectateur est de voir. C'est une sorte de méditation. Une tentative de voir l'invisible et d'entendre l'extra-verbal.

"Volodymyr Kharchenko s'acquitte de cette tâche au moyen de la photographie, que la philosophie connaît comme l'incertitude ésotérique de l'existence - c'est-à-dire le brouillage des significations de la vie dans le cadre de la théorie finale des signes. Ses photographies sont à la fois une distraction, une extraction et une attraction. L'artiste saisit le seul moment où les mots se terminent, et où l'image ne fait que commencer.
La limite de cet art contribue à son laconisme et à la sélectivité particulière de ses vues. Ce laconisme est tel que chaque travail photographique de Kharchenko se transforme en une sorte de méditation de Pythagore, essayant de trouver la formule de sa vision du monde sur le sable de la côte, mais trouvant des traces de pieds nus d'enfants. L'ascension de Vladimir Kharchenko dans la profondeur de la vue fait de lui un maître géomètre. Il invente la géométrie au lieu de changer le monde qu'elle décrit. "
Magazine "SUB ROSA", №3-4, 2011-2012