Le roman "Fight Club" de Chuck Palahniuk ne traite pas d'un lieu mais d'un état d'esprit. Il explore l'expression masculine de la rébellion en réponse aux sentiments d'aliénation et de désillusion découlant des contraintes des attentes sociales. Les participants au club se livrent à des actes de violence et simulent l'anarchie pour exprimer leur désir profond de perturber l'ordre social, qu'ils considèrent comme intrinsèquement vide et insatisfaisant.
De la même manière, "La boîte de nuit" est l'expression féminine d'un désir d'embrasser une fausse intimité brève dans une pièce remplie d'hommes, dans un monde rempli d'hommes qui se sont révélés incapables d'une intimité authentique durable. L'artiste a dépeint les hommes de la boîte comme étant également indistincts dans leur sexualisation fade, et semblables dans leur détermination à détourner le regard de la jeune fille alors qu'"ils dansent avec elle". D'un autre côté, la femme sort de la scène, suggérant peut-être qu'elle en reconnaît l'artifice ou, au contraire, qu'elle comprend sa capacité à affecter les spectateurs en se connectant à quelque chose de caché dans la vie quotidienne.