Maki KISHIRO

Cette série exprime une Arche de vie nageant le long d'un axe temporel, avec des motifs basés sur la structure hiérarchique des organismes vivants, des cellules aux baleines (individus) jusqu'aux cartes (société). En ajoutant la matière des fragments de plastique ramassés sur la plage, l'œuvre soulève les questions sociales de notre époque. Plus précisément, l'œuvre exprime avec cynisme la société contemporaine fondée sur la production de masse et l'élimination de masse en recréant une ville sur une carte de Tokyo, la plus grande ville du Japon, en utilisant des déchets de la ville (TOKYO MONSTER). Il montre également l'espoir pour l'avenir en ajoutant l'image du paradis (GoToGokuraku).

La série tente de donner une vue d'ensemble de la vie. Nous vivons en étant connectés. D'innombrables individus sont connectés pour former le niveau hiérarchique suivant. Le monde naturel est une répétition de ce processus. Cela commence par les microparticules, qui sont communes à toutes les choses. Puis les cellules, puis les individus, puis les sociétés et les écosystèmes, et la vie existe grâce à une série de connexions. Là, le temps s'écoule sans s'arrêter. La vie est comme un navire qui navigue sur la mer de l'éternité, connecté aux autres et au monde. Dans cette série, les motifs des cellules → baleines (individus) → cartes (société). La série exprime l'Arche de la Vie qui nage le long de l'axe du temps, en utilisant en parallèle des motifs avec différents niveaux de hiérarchie.