YUUJI TAKAO

Les mondes visuels sans fin sur les sites de réseaux sociaux tels que YouTube et Instagram nous donnent l'impression qu'un autre monde existe sur l'écran. Avec l'amélioration de la technologie de génération d'images, la fonction et l'authenticité des photographies pour refléter la réalité telle qu'e...

Les mondes visuels sans fin sur les sites de réseaux sociaux tels que YouTube et Instagram nous donnent l'impression qu'un autre monde existe sur l'écran. Avec l'amélioration de la technologie de génération d'images, la fonction et l'authenticité des photographies pour refléter la réalité telle qu'elle est ont disparu, et le concept de photographie a changé. Cette évolution est similaire à celle de la peinture, qui a progressé vers l'abstraction depuis la naissance de la photographie. Aujourd'hui, avec la création de la monnaie virtuelle et de l'espace virtuel, la distance entre la réalité et la virtualité disparaît et se pose le problème de l'hypothèse de la simulation ou du principe holographique. Il s'agit de l'hypothèse selon laquelle ce monde est un hologramme projeté, créé dans l'action. Elle est similaire à ce que véhiculaient les anciens penseurs à une époque où il n'y avait pas de technologie informatique ni de langage approprié, comme le rêve du papillon de Confucius et l'équation Couleur égale Vide égale Couleur du bouddhisme zen, qui suggère que toutes les choses et tous les phénomènes dans le monde sont insubstantiels. Dans une société capitaliste, où les valeurs sont alignées sur le marché et où diverses choses sont régulièrement entretenues, j'ai pensé qu'une façon de créer quelque chose de nouveau serait d'ajouter un certain type de bruit provenant de l'extérieur, et j'ai eu l'idée de répondre à des images coupées du monde des images, que l'on peut appeler de fausses images, par un bruit appelé erreur. L'erreur humaine désigne les conséquences involontaires de l'action humaine. La raison pour laquelle j'ai défié la technologie d'impression et détruit ce qui est achevé en tant qu'image est que j'ai ressenti l'autonomie et la vie dans la saleté qui n'est pas régulière. L'œuvre est réalisée en transférant une feuille d'impression photographique agrandie sur une toile et, à mesure que l'encre du support se dissout, la perspective qui existait dans la photographie est perdue et l'œuvre devient plate. Ce processus transforme le langage visuel de ses transcriptions et l'image des motifs qui émergent est représentée. Je m'intéresse depuis longtemps à la planéité du plan de l'image, car j'ai longtemps pensé que les croyances religieuses pouvaient avoir quelque chose à voir avec les expressions japonaises qui manquent de perspective, et je travaille à abstraire la façon dont nous percevons les images aujourd'hui du point de vue religieux japonais des perspectives changeantes de l'espace et du temps.