James Cyril Gardiner

En dépit d'une éducation incroyablement difficile et troublée - ou peut-être à cause d'elle - James Cyril Gardiner a excellé dans l'art pendant ses années d'école dans la banlieue ouest de Londres, réussissant facilement ses examens et ses A-levels. Il explique : "Je ne pensais pas vraiment à dessin...

En dépit d'une éducation incroyablement difficile et troublée - ou peut-être à cause d'elle - James Cyril Gardiner a excellé dans l'art pendant ses années d'école dans la banlieue ouest de Londres, réussissant facilement ses examens et ses A-levels. Il explique : "Je ne pensais pas vraiment à dessiner. Je le faisais simplement, parce que je le pouvais."
James a refusé une place à la Chelsea School of Art pour s'occuper de son frère autiste et, avant même de s'en rendre compte, il a passé 16 ans à travailler dans des bureaux et des entrepôts. Mais en 2001, un accident de voiture mettant sa vie en danger a laissé James dans le coma pendant deux semaines, avec une lésion cérébrale traumatique. C'est au cours des années de physiothérapie et de rééducation qui ont suivi cette expérience de mort imminente que sa passion pour l'art s'est ravivée.

"Maintenant, je ne pense qu'à dessiner, parce que je peux le faire", se souvient James.

Les mois d'hospitalisation de James et les phases de rétablissement qui ont suivi ont fait naître chez lui un désir de voyager et une fascination pour les espaces urbains occupés par des gens - passés, présents et futurs. Les villes vides pendant les récentes fermetures de COVID-19 l'ont incité à explorer les idées sur les espaces que les gens ont habités et les impressions intangibles qui restent.